Malheureusement, l’automédication se répand dans les épreuves d’ultra-endurance. Une mauvaise utilisation peut avoir des conséquences contre-productives bien plus lourdes que celles du problème d’origine.
Un abandon sur deux est lié à des troubles digestifs ; qui touchent pendant la compétition entre 60 et 96% des athlètes ultra-endurants.
La Rhabdomyolyse désigne une situation dans laquelle des cellules des muscles se dégradent rapidement et libèrent leur contenu dans la circulation sanguine.
Cette dégradation est alors nocive pour les reins qui ne parviennent plus à filtrer tous ces déchets. Résultats, vos reins s’arrêtent de fonctionner, sans pour autant provoquer de symptômes immédiat. Il est donc particulièrement important d’identifier des quelques symptômes avant-coureur.
Attention ! La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène,Nurofen®, Advil®, Spedifen®, Kétoprofène, Diclofénac, etc.) aggrave un phénomène de rhabdomyolyse pouvant même provoquer à eux seuls cette insuffisance rénale aigue.
L’hyponatrémie est un trouble de vos cellules qui ont une concentration en sodium trop basse, à cause d’un excès d’hydratation. Ce déficit en sodium peut induire une hypertension intracrânienne, responsable de troubles de la conscience et de crises convulsives potentiellement mortelles.
L’hyperthermie se caractérise par l’augmentation dangereuse de la température corporelle. Une hyperthermie d’effort peut conduire à la destruction du foie, ce qui va nécessiter une transplantation hépatique en extrême urgence pour survivre.
Une hypothermie apparait chez les sujets immobilisés dans un environnement froid avec une baisse de leur température corporelle en dessous de 36°.
Si l’onglée est connue de tout sportif, il convient d’être vigilant pour que celle-ci n’évolue pas en Engelure puis en Gelure.
Les courses d’ultra-endurance se gèrent en prenant soin de son sommeil !
L’activité cérébrale des finishers à l’arrivée des courses d’ultra endurance peut être comparée à un taux d’alcoolémie de 1,5g/l.
Les crampes touchent près d’un quart des athlètes en ultra-endurance et sont une des principales causes d’abandon. Il existe de nombreuses théories sur leur origine mais sans fondement scientifique.
Si les secours terrestres sont quasi-systématiquement gratuits sur les événements sportifs, c’est rarement le cas des secours par hélicoptère.
Plusieurs cas de figures peuvent se présenter :
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